Não dizia nada.
Apenas aproximava um corpo interrogante,
Porque ignorava que o desejo é uma pergunta
Cuja resposta não existe,
Uma folha cujo ramo não existe,
Um mundo cujo céu não existe.
A angústia rompe caminho por entre os ossos,
Escala as veias
Até se abrir na pele,
Jorros de sonho
Feitos carne numa interrogação dirigida às nuvens.
Um encosto,
Um olhar fugaz por entre as sombras,
Bastam para que o corpo se abra ao meio,
Ávido de receber em si
Outro corpo que sonhe;
Metade com metade, sonho com sonho, carne com carne,
Iguais em aspecto, iguais em amor, iguais em desejo.
Ainda que seja só uma esperança,
Porque o desejo é uma pergunta cuja resposta ninguém conhece.
traduzido ou, à maneira de H.Helder, "mudado para português" por JM
Poderia utilizar-se a altercação como forma de se avaliarem
as virtualidades do potencial poeta. Assim, por exemplo, a
transcrição duma discussão conjugal ou amorosa, (porque costumam
ser essas as de maior violência verbal e onde a preocupação com
qualquer tipo de argumentação lógica rapidamente se desvanece)
poderia servir como meio de se avaliarem a riqueza vocabular, a
musicalidade do “texto”, o colorido do imaginário, a capacidade
de conquistar o “leitor” para a magia da palavra...
Quem sabe quantos "Lusíadas" não se terão perdido, não num Índico mas num oceano de lágrimas e gritarias? ... e quantas "Mensagens" não terão sido interrompidas (e, lá está... para sempre perdidas) por um estalo ou um bater de porta?
Teria este método vantagens várias:
- serem-nos poupados histerismos,
poses, tiques e traques que, egoísticamente, reclamam, quando não
exigem mesmo a nossa educada atenção ( e daí a sua violência);
- termos, pela poupança de papel, uma
existência muito mais ecológica, mais verde, mais amiga do ambiente
(onde incluo, naturalmente, os bichinhos; as minhas gatas, por
exemplo, ao ouvirem certos transportes amorosos, verbosidades várias,
banalidades escritas a tinta de génio, bufam e basam);
- podermos, enfim, devolver às
livrarias o seu esplendor e a sua magia; ou seja, esvaziá-las do
lixo que as asfixia e nos impede o infinito prazer da descoberta e do
maravilhamento.
Nesse mundo muito mais silencioso
talvez pudéssemos então transferir o que de poesia nos habita da
boca para o olhar, usando este para contemplarmos, amorosamente,
as árvores ...e os lábios para sorrirmos e beijarmos outros lábios
Excesso sim... mas assim.
Porque apesar do sol (talvez por nossa causa, comum, de todos toda nossa) a morte tem, por estes dias, andado a rondar o amor. E a carniça empestou a cidade...
Vous voyez cette plume?
Eh bien, c'est une plume... d'ange
Mais rassurez-vous, je ne vous demande pas de me croire, je ne vous le demande plus.
Pourtant, écoutez encore une fois, une dernière fois, mon histoire.
Une nuit, je faisais un rêve désopilant quand je fus réveillé par un frisson de l'air.
J'ouvre les yeux, que vois-je?
Dans l'obscurité de la chambre, des myriades d'étincelles...
Elles s'en allaient rejoindre, par tourbillonnements magnétiques, un point situé devant mon lit.
Rapidement, de l'accumulation de ces flocons aimantés, phosphorescents, un corps se constituait.
Quand les derniers flocons eurent terminé leur course, un ange était là,
devant moi, un ange réglementaire avec les grands ailes de lait.
Comme une flèche d'un carquois, de son épaule il tire une plume, il me la tend et il me dit:
"C'est une plume d'ange. Montre-la autour de toi.Je te la donne.
Qu'un seul humain te croie et ce monde malheureux s'ouvrira au monde de la joie.
Qu'un seul humain te croie avec ta plume d'ange.
Adieu et souviens-toi: "la foi est plus belle que Dieu."
Et l'ange disparut laissant la plume entre mes doigts.
Dans le noir, je restai longtemps, illuminé, grelottant d'extase, lissant la plume, la respirant.
En ce temps-là, je vivais pour les seins somptueux d'une passion néfaste.
J'allume, je la réveille:
"Mon amour, mon amour, regarde cette plume... C'est une plume d'ange!
Oui! un ange était là... Il vient de me la donner...
Oh ma chérie, tu me sais incapable de mensonge, de plaisanterie scabreuse...
Mon amour, mon amour, il faut que tu me croies, et tu vas voir... le monde!"
La belle, le visage obscurci de cheveux, d'araignées de sommeil, me répondit:
"Fous-moi la paix... Je voudrais dormir... Et cesse de fumer ton satané Népal!"
Elle me tourne le dos et merde!
Au petit matin, parmi les nègres des poubelles et les premiers pigeons, je filai chez mon ami le plus sûr.
Je montrai ma plume à l'Afrique, aux poubelles, et bien sûr, aux pigeons
qui me firent des roues, des roucoulements de considération admirative.
Je sonne.
Voici mon ami André.
Posément, avec précision, je vidais mon sac biblique, mon oreiller céleste:
"Tu m'entends bien, André, qu'on me prenne au sérieux et l'humanité tout
entière s'arrache à son orbite de malédiction guerroyante et funeste.
A dégager! Finies la souffrance, la sottise. La joie, la lumière débarquent!"
André se massait pensivement la tempe, il me fit un sourire ému,
m'entraîna dans la cuisine et devant un café, m'expliqua que moi,
sensible, moi, enclin au mysticisme sauvage, moi devais reconsidérer
cette apparition.
Le repos, le repos... l'air de la campagne... avec les oiseaux précisément, les vrais!
Je me retrouve dans la rue grondante, tenaillant la plume dans ma poche.
Que dire? Que faire?
"Monsieur l'agent, regardez, c'est une plume d'ange."
Il me croit!
Aussitôt les tonitruants troupeaux de bagnoles déjà hargneuses s'aplatissent.
Des hommes radieux en sortent, auréolés de leurs volants et s'embrassent en sanglotant.
Soyons sérieux!
Je marchais, je marchais, dévorant les visages. Celui-ci? La petite dame?
Et puis, soudain, évidente, éclatante, l'idée m'envahit... Abandonnons les hommes!
Adressons-nous aux enfants! Eux seuls savent que la foi est plus belle que Dieu.
Les enfants... Oui, mais lequel?
Je marchais toujours, je marchais encore.
. Je ne regardais plus la gueule des passants hagards, mais, en moi, des
guirlandes de visages d'enfants, mes chéris, mes féeriques, mes crédules
me souriaient.
Je marchais, je volais... Le vent de mes pas feuilletait Paris...
Pages de pierres, de bitume, de pavés maintenant.
Ceux de la rue Saint-Vincent... Les escaliers de Montmartre.
Je monte, je descends et me fige a la sortie d'une école, rue du Mont-Cenis.
Quelques femmes attendaient la sortie des gosses.
Faussement paternel, j'attends, moi aussi.
Les voilà.
Ils débouchent de la maternelle par fraîches bouffées, par bouillonnements bariolés.
Mon regard papillonne de frimousses en minois, quêtant une révélation.
Sur le seuil de l'école, une petite fille s'est arrêtée.
Dans la vive lumière d'avril, elle cligne ses petits yeux de jais, un
peu bridés, un peu chinois et se les frotte vigoureusement.
Puis elle prend son cartable orange, tout rebondi de mathématiques modernes.
Alors j'ai suivi la boule brune et bouclée de sa tête, gravissant derrière elle les escaliers de la Butte.
A quelque cent mètres elle pénétra dans un immeuble.
Longtemps, je suis resté là, me caressant les dents avec le bec de ma plume.
Le lendemain je revins à la sortie de l'école et le surlendemain et les jours qui suivirent.
Elle s'appelait Fanny. Mais je ne me décidais pas à l'aborder.
Et si je lui faisais peur avec ma bouche sèche, ma sueur sacrée, ma pâleur mortelle, vitale?
Alors, qu'est-ce que je fais? Je me tue? Je l'avale, ma plume?
Je la plante dans le cul somptueux de ma passion néfaste?
Et puis un jeudi, je me suis dit: je lui dis.
Les poumons du printemps exhalaient leur première haleine de peste paradisiaque.
J'ai précipité mon pas, j'ai tendu ma main vers la tête frisée...
Au moment où j'allais l'atteindre, sur ma propre épaule, une pesante main s'est abattue.
Je me retourne, ils étaient deux, ils empestaient le barreau: "Suivez-nous."
Le commissariat.
Vous connaissez les commissariats?
Les flics qui tapent le carton dans de la gauloise, du sandwich...
Une couche de tabac, une couche de passage à tabac.
Le commissaire était bon enfant, il ne roulait pas les mécaniques, il roulait les r:
"Asseyez-vous. Il me semble déjà vous avoir vu quelque part, vous.
Alors comme ça, on suit les petites filles?
- Quitte à passer pour un détraqué, je vais vous expliquer, monsieur, la
véritable raison qui m'a fait m'approcher de cette enfant.
Je sors ma plume et j'y vais de mon couplet nocturne et miraculeux.
- Fanny, j'en suis certain, m'aurait cru. Les assassins, les polices,
notre séculaire tennis de coups durs, tout ça, c'était fini, envolé!
- Voyons l'objet, me dit le commissaire.
D'entre mes doigts tremblants il saisit la plume sainte et la fait techniquement rouler devant un sourcil bonhomme.
- C'est de l'oie, ça..., me dit-il, je m'y connais, je suis du Périgord.
- Monsieur, ce n'est pas de l'oie, c'est de l'ange, vous dis-je!
- Calmez-vous! Calmez-vous! Mais vous avouerez tout de même qu'une telle
affirmation exige d'être appuyée par un minimum d'en quête, à défaut de
preuve.
Vous allez patienter un instant. On va s'occuper de vous. Gentiment hein? gentiment."
On s'est occupé de moi, gentiment.
Entre deux électrochocs, je me balade dans le parc de la clinique psychiatrique où l'on m'héberge depuis un mois.
Parmi les divers siphonnés qui s'ébattent ou s'abattent sur les aimables gazons, il est un être qui me fascine.
C'est un vieil homme, très beau, il se tient toujours immobile dans une allée du parc devant un cèdre du Liban.
Parfois, il étend lentement les bras et semble psalmodier un texte secret.
J'ai fini par m'approcher de lui, par lui adresser la parole.
Aujourd'hui, nous sommes amis. C'est un type surprenant, un savant, un poète.
Vous dire qu'il sait tout, a tout appris, compris, senti, perçu, c'est peu dire.
De sa barbe massive, un peu verte, aux poils épais et tordus le verbe
sort, calme et fruité, abreuvant un récit où toutes les mystiques, les
métaphysiques, les philosophies s'unissent, se rassemblent pour se
ressembler dans le puits étoilé de sa mémoire.
Dans ce puits de jouvence intellectuelle, sot, je descends, seau
débordant de l'eau fraîche et limpide de l'intelligence alliée à
l'amour, je remonte.
Parfois il me contemple en souriant. Des plis de sa robe de bure, ils
sort des noix, de grosses noix qu'il brise d'un seul coup dans sa paume,
crac! pour me les offrir.
Un jour où il me parle d'ornithologie comparée entre Olivier Messiaen et Charlie Parker, je ne l'écoute plus.
Un grand silence se fait en moi.
Mais cet homme dont l'ange t'a parlé, cet homme introuvable qui peut
croire à ta plume, eh bien, oui, c'est lui, il est là, devant toi!
Sans hésiter, je sors la plume.
Les yeux mordorés lancent une étincelle.
Il examine la plume avec une acuité qui me fait frémir de la tête aux pieds.
"Quel magnifique spécimen de plume d'ange, vous avez là, mon ami.
- Alors vous me croyez? vous le savez?
- Bien sûr, je vous crois. Le tuyau légèrement cannelé, la nacrure des barbes, on ne peut s'y méprendre.
Je puis même ajouter qu'il s'agit d'une penne d'Angélus Maliciosus.
- Mais alors! Puisqu'il est dit qu'un homme me croyant, le monde est sauvé...
- Je vous arrête, ami. Je ne suis pas un homme.
- Vous n'êtes pas un homme?
- Nullement, je suis un noyer.
- Vous êtes noyé?
- Non. Je suis un noyer. L'arbre. Je suis un arbre."
Il y eut un frisson de l'air.
Se détachant de la cime du grand cèdre, un oiseau est venu se poser sur
l'épaule du vieillard et je crus reconnaître, miniaturisé, l'ange
malicieux qui m'avait visité.
Tous les trois, l'oiseau, le vieil homme et moi, nous avons ri, nous avons ri longtemps, longtemps...
Le fou rire, quoi!
Hello Docteur Jekyll ! - Non je n’ suis pas le Docteur Jekyll - Hello Docteur Jekyll ! - Mon nom est Hyde, Mister Hyde.
Docteur Jekyll il avait en lui Un Monsieur Hyde qui était son mauvais génie Mister Hyde ne disait rien Mais en secret n’en pensait pas moins.
- Hello Docteur Jekyll ! - Je vous dis que je n’ suis pas le Docteur Jekyll - Hello Docteur Jekyll ! - Mon nom est Hyde, Mister Hyde.
Docteur Jekyll n’a eu dans sa vie Que de petites garces qui se foutaient de lui Mister Hyde dans son cœur Prenait des notes pour le docteur.
- Hello Docteur Jekyll ! - Il n’y a plus de Docteur Jekyll - Hello Docteur Jekyll ! - Mon nom est Hyde, Mister Hyde.
Docteur Jekyll un jour a compris Que c’est ce Monsieur Hyde qu’on aimait en lui Mister Hyde ce salaud A fait la peau du Docteur Jekyll.
- Docteur Jekyll, Docteur Jekyll.
Serge Gainsbourg
quinta-feira, 15 de março de 2012
que todas las noches sean noches de bodas,
que todas las lunas sean lunas de miel.
que el maquillaje no apage tu risa,
que el equipaje no lastre tus alas,
que el calendario no venga con prisas,
que el diccionario detenga las palabras.
que las percianas corrigan la aurora,
que gane el quiero la gerra del puedo,
que los que esperan no cuenten las horas,
que los que matan se mueran de miedo.
que el fin del mundo te pille bailando,
que el escenario me tiña las canas,
que nunca sepas ni como ni cuando,
ni ciento volando,
ni ayer ni mañana.
que el corazon no se pase de moda,
que los otoños te doren la piel,
que cada noche sea noche de bodas
que no se ponga la luna de miel.
que todas las noches sean noches de bodas,
que todas las lunas sean lunas de miel.
que las verdades no tengan complejos,
que las mentiras parescan mentiras,
que no te den la razon los espejos,
que te aproveche mirar lo que miras.
que no se ocupe de ti el desamparo,
que cada cena sea tu ultima cena,
que ser valiente no salga tan caro,
que ser cobarde no valga la pena.
que no te compren por menos de nada,
que no te vendan amor sin espinas,
que no te duerman con cuentos de adas,
que no te cierren el bar de la esquina.
que el corazon no se pase de moda,
que los otoños te doren la piel,
que cada noche sea noche de bodas
que no se ponga la luna de miel.
que todas las noches sean noches de bodas,
que todas las lunas sean lunas de miel.
Solidão podia ser o mundo a pregar-nos partida de morrer antes de nós. Num nós todo inutildade, ausência, silêncio. Para que hás-de querer olhos quando não houver paredes, ou qualquer outra coisa a que consigas ou possas chamar casa? Quando nenhum comboio te deixar embarcar de bagagem e desolação. Que peso carregas... Com que esforço te disfarças, te invisibilizas, te reinventas... Lá no fundo, sabes que noite de céu calado é pátria de estrelas emigradas para outros infinitos. Na tua colecção de postais há muitas gares, muitas esperas, e, sobretudo, nevoeiros, medos, neblinas.
...“o que não chega”, “o que já partiu”. Toda uma geografia (ou geometria) ferroviária de desencontros, de fugas e esquecimentos.
O que a noite não abafou foram os ecos das viagens (essas sim) da morte, as "ao fim da noite" e, até os "outonos em pequim"
os que restámos (sombras, fantasmas, companheiros, talvez até, camaradas) coreografamos uma dôr tão miúda que já nem desgosto é, neste "bar" de gare esquecido de deus e dos homens casados. E, apesar do frio, agrada-me esta nudez consumidora de cigarros, de vinho da nossa cepa e ano, daquele café que não nos aquece as mãos quanto mais a alma. Borras e cinza, é isso "borras e cinzas"... As lembranças, os afectos, os abraços e os beijos espalha-os o vento lá fora; nos carris, nas paredes rabiscadas, nos urinóis onde mijamos as lágrimas que ainda nos restam e de que ainda somos capazes.
Um orfão é apenas aquele que, por um erro administrativo, ficou esquecido. "Jesus passou por aqui", (a dar-nos pão, peixe e vinho?), é capaz, mas o sangue seca rápido, acastanhanha-se envergonhado.
Ficámos na vida a "ver passar comboios"
humilde vénia aos acontecimentos (comboios da morte) e autores evocados (Céline e Vian)
Auschwitz
4 08 2009
13 de Agosto de 2008, 10h56 – Hostel de Praga
“Finalmente um sítio com uma caminha que não balança o caminho todo. Duas noites a dormir nos comboios dá cabo de uma pessoa. E eu como ainda não me habituei, não consigo dormir como deve de ser.
Bem começando por ontem, o dia foi cheio de emoções. Por volta das 8h30 começamos a levantar, pois estava a aproximar-se a estação na qual sairíamos para apanhar o comboio até Auschwitz. Saímos do comboio na estação que se chamava Trzbenia, uma terriola lá bem no meio do nada. Connosco saiu também um rapaz do Chile chamado Sebastian, que iria fazer o mesmo percurso que nós, visitar Auschwitz e depois apanhar o comboio nocturno para Praga.
Ainda faltava uma hora e alguns minutos para que o comboio chegasse e por isso fomos fazendo conversa enquanto o Sebastian tentava comprar o bilhete de comboio para Auschwitz. Pedir bilhete era fácil, pagar era o mais difícil, uma vez que não aceitavam euros, só Zlotys.
Um polaco que compreendia e falava mais ou menos inglês, percebeu que precisávamos de ajuda e resolveu ajudar-nos. Disse que também ia apanhar o mesmo comboio que nós, para Auschwitz, e lá ajudou o Sebastian a comprar o bilhete.
Como ainda faltava algum tempo para apanhar o comboio, ficámos todos à conversa a conhecermo-nos uns aos outros. O rapaz polaco chamava-se Lucas. O Sebastian já andava há um mês a passear pela Europa e dizia que não se tinha fartado. Não sei bem como, uma vez que não tinha companhia de ninguém, apenas das pessoas que ia conhecendo ao longo do caminho.
In http://interrail2008pt.wordpress.com/2009/08/04/auschwitz-praga/