quarta-feira, 30 de outubro de 2013
domingo, 27 de outubro de 2013
domingo, 20 de outubro de 2013
às voltas com os "espelhos"
O corpo, o reflexo, a sombra.
Veremos, (apropriadamente), se veremos. Voltas e mais voltas... quase 2 anos às voltas
sábado, 19 de outubro de 2013
Consoante a vogal..
Samedi, sans souci e levitante. Depois da barra, desaparecido o porto e a cidade, volta-se a cara para que o olhar possa, liberto de espelhos, traçar uma linha imaginária separando os imensos cinzentos a que chamamos céu e oceano. Maltese, apesar de sempre o vermos em terra está de partida. De passagem, portanto.
Corto nunca esteve aqui... quando muito por aqui passou.
sexta-feira, 18 de outubro de 2013
Nana, Onan
Vai, vai nanar,
Nano.
No escuro, na noite,
Nana.
Já vem o mano (berra o sangue)
Até chegar o dia, nanamos.
E, assim, esperamos.
Entre o silêncio e a mentira,
Talvez me escolha e me condene.
Se possível inteiro,
Se calhar aqui,
De certeza morto.
Nanemos.
Faz-me o favor...
Faz-me o favor de não dizer absolutamente nada!
Supor o que dirá
Tua boca velada
É ouvir-te já.
É ouvir-te melhor
Do que o dirias.
O que és não vem à flor
Das caras e dos dias.
Tu és melhor -- muito melhor!--
Do que tu. Não digas nada. Sê
Alma do corpo nu
Que do espelho se vê.
Mário Cesariny de Vasconcelos, in "O Virgem Negra"
Ralações 2 (versão burguesa)
Cortar relações com alguém não é deixar de falar com, mas passar a falar de.
Violências
Ali estava (literalmente preto no branco). Naquele parágrafo encontrava-se, à vontade, metade da minha vida...
Tu não amas as pessoas, Timbo. Tu
inventa-las. Isso é para Deus, não para ti. E de novo a Emma:
Não sou eu que preciso de mudar, Tim, és tu. Desde que o Larry
nos entrou pelo jardim, tens-te portado como um fugitivo. E de
novo o Larry: Roubaste-me a vida e eu roubei-te a mulher.
John Le Carré, in “O Nosso Jogo”
(Publicações Dom Quixote, 1995)
quinta-feira, 17 de outubro de 2013
Separação prenunciada
Ela via-o afastar-se, não a cada dia que passava, mas a cada frase dita. Na verdade, era a cada pensamento pensado.
quarta-feira, 16 de outubro de 2013
segunda-feira, 14 de outubro de 2013
Bestiário 1
Se fosse apreciador do amor incondicional,
tinha um cão.
...e eu gosto definitivamente das minhas gatas.
sábado, 12 de outubro de 2013
Millôr Fernandes
Poesia exploratória a você
Quem alisa meus cabelos?
Quem me tira o paletó?
Quem, à noite, antes do sono,
acarinha meu corpo cansado?
Quem cuida da minha roupa?
Quem me vê sempre nos sonhos?
Quem pensa que sou o rei desta pobre criação?
Quem nunca se aborrece de ouvir minha voz?
Quem paga meu cinema, seja de dia ou de noite?
Quem calça meus sapatos e acha meus pés tão lindos?
Eu mesmo.
Millôr Fernandes
quinta-feira, 10 de outubro de 2013
Entretenir la flemme
(Les vertus du temps perdu à oublier, traîner, ne rien faire, selon
Pierre Cassou - Noguès)On se demande quels pouvoirs imaginaires l’homme s’attribue pour se dire capable de perdre ou prendre son temps –lequel temps, telle la caravane, passe, inexorable. Saint-Augustin avait raison de dire que chacun sait ce qu’est le temps, mais ne le sait plus dès qu’on le lui demande. Si on le prenait, le temps, il ne serait plus le temps, puisque «pris», comme le ciment, immobilisé, et si on le perdait, c’est nous qui ne serions plus, puisqu’il n’est d’être que par le temps.On admettra alors que le temps n’est pas «quelque chose»,mais un rapport de l’esprit aux choses, tantôt serré, tantôt distendu –une expérience donc. C’est la variété de cette expérience –l’ennui, l’attente, l’occupation fébrile, l’inactivité…– qui fait «sentir» que le temps passe ou ne passe pas, qu’on le tue, qu’on en manque, qu’on le prend, le perd, etc.
Inavouable. Pierre Cassou-Noguès est philosophe. Il eût pu, dans la mélodie du tic-tac, livrer une méditation sur ce casse-tête philosophique qu’est le temps.Mais il a préféré «faire l’éloge du temps perdu et explorer ses différentes modalités, sans ordre, au hasard, sur quelques exemples, avec la désinvolture, la négligence, l’incohérence d’un promeneur qui hésite à chaque pas et ne sait pas où il va. Autrement dit, il a choisi un style narratif simple pour rendre compte d’«expériences de pensée» qui traduisent autant de façons de «perdre son temps»: paresser, remettre au lendemain, rester assis verre à la main, regarder vaguement la télévision, jouer avec son téléphone, fumer, être allongé sur la plage, se trouver dans un RER * en panne,musarder, traîner… Mais avec, derrière la tête, l’idée, inavouable, demontrer que l’inactivité serait «le sol sur lequel s’appuie la philosophie» – un sol «qu’elle recouvre et qu’elle oublie, dans l’évidence d’un sujet qui pense et ne traîne plus».
C’est toujours avec quelque culpabilité que l’on parle du temps qu’on se plaît à perdre, car la structure sociale«exige que nous travaillions», l’idéologie, vantant du travail la valeur formatrice, «pousse à adhérer à notre propre aliénation» –et, politiquement, il semble bien incorrect de louer l’inactivité à laquelle les exclus de la production, les chômeurs, sont condamnés.Mais la question que pose Cassou-Noguès est plus existentielle ou «ontologique»: comment faire pour ne rien faire, quelle vie vit-on «quand on fait autre chose que ce qu’on est censé faire, devoir faire», quelle expérience fait-on lorsqu’on traîne, lorsqu’on se livre aux exercices de l’oubli, lorsqu’on se laisse envahir par la mélancolie, lorsqu’on se détache des«temporalités mécaniques», qu’on ne regarde plus l’heure, qu’on ne suit plus le tempo des machines ou les scansions du temps social, qu’on se déconnecte de tous les flux d’images, d’informations, de messages, qu’on réalise une sorte de «désynchronisation» de sa conscience –et qu’on tente, en échouant sans doute, de créer un rythme qui ne serait qu’à soi? Les vraies et fausses réponses, il les trouve chez Aragon, Proust, Bergson, Baudelaire, le Sartre de la Nausée ou le Paul Lafargue de “l’Eloge de la paresse”, dans des films tels que Time Out, où les gens peuvent, en se serrant la main, «se donner du temps, par générosité, en échange d’un service rendu ou pour acheter quelque marchandise»,mais surtout dans ses vagabondages, le long d’une jetée, dans un square, un lieu de vacance ou au Père-Lachaise. «Les cimetières parisiens, plus calmes que les parcs, sont de larges aires, dans la ville, consacrées à l’inactivité. Tout y est interdit: jouer au ballon, faire du vélo, du roller, courir et même parler fort.»**
Martien. On laissera découvrir les enjeux philosophiques, économiques ou politiques, qui,malgré tout, s’attachent à la «perte de temps» –dont le sens est si ambigu, car, sans temps, il n’y aurait aucune perte et d’aucune perte on ne pourrait faire le deuil. Reste que «ne rien faire» pourrait au moins avoir le mérite de faire venir à la conscience l’idée du néant, qu’on forme artificiellement «en généralisant le vide relatif que nous ressentons lorsqu’il nous manque dans la vie quelque chose».Voilà qui est mince, dira-t-on, bien qu’il soit difficile de penser l’être sans le néant. Mais traîner a d’autres vertus, dont celle de donner un œil de martien:«La ville, les choses se transforment, insensiblement d’abord».
C’est que, dans la vie ordinaire, elles appellent des gestes que l’on n’accomplit plus, et des phrases toutes faites, qui n’existent que pour être partagées et dont on n’a plus besoin. Les choses changent donc d’aspect. On les voit comme on ne les a jamais vues, parce qu’on les voyait auparavant sous un autre angle, d’un autre point de vue, celui du «monde humain.»
ROBERT MAGGIORI, in “Liberátion” (26.09.2013)
* - RER é uma rede ferroviária que une Paris aos arredores
** - Nos cemitérios portugueses, a proibição estende-se à entrada dos canídeos...
quinta-feira, 3 de outubro de 2013
quarta-feira, 2 de outubro de 2013
you remind me of you
the way you shot right through and how
you broke my window glass, fast
it happened so fast
I have to confess that I
that I was impressed that I
despite all the mess and the broken glass
I was impressed
here's where I disappeared
where I fell off the pier
and to be rescued I did wait
I watched waterbugs skate
as they draw figure eights as they draw
from the bottom of the lake as they draw
I watched waterbugs skate as they draw
from the bottom of the lake I watched the waterbugs skate
memories like mohair sweaters
stretched and pilled faux distressed letters
moose's horns and figure eights
white plastic bags in search of mates
what suffocates the land
in the memory of garbage can
memory of garbage can
you can't be found when the bell rings
you weren't there that day for the naming of things
the naming of things
where the homeroom bell rings
the homeroom bell rings
hey, just look at the mess you made today
didn't really think it would get this bad
hey, feel like you're living in a Russian play
where it seems like you made everybody mad
you remind me of you
when you shot through
and broke my window glass
it happened so fast
I have to confess
I was impressed, I was impressed
despite all the mess and the broken glass
I was impressed
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