segunda-feira, 13 de agosto de 2012




mais qu'est ce qui les fait courir,les fait avancer,
les oblige a tous se suivre,à se rassurer,
dans un tourbillon effrayant vers lequel ils vont en chantant.
moi j'me nois dans un verre d'eau, j'ai surement raté,
un truc, un très gros panneau, j'peux pas les rattraper,
si d'aventure je m'y essaye, pour moi c est la chute assurée.

car je vis comme on marche sur un fil
un seul battement de cil suffirait a me faire tomber
oui je suis une espèce fragile, un rien, un imbécile
un musicien, un égaré;

je n'ais pas de mode d'emploi,je n'les lis jamais,
je crois que je n'y crois pas
et que je me fais jours après jours aux aléas
et aux incidents de parcours.
toi tu voulais etre indien,lui un policier,
elle un ingénieur martien, lui une jolie fée,
mais on se retrouve a 20 heures bien souvent sur nos canapés;

car on vit, comme on marche sur un fil,
un seul battement de cil, suffirait a nous faire douter;
oui nous sommes une espèce fragile
une poussière infime, et nos reves se sont envolés;

la vie c'est de la bricole, deux trois bouts de ficelle,
un elastique et on décolle, alors visons le ciel,
car c'est ce qu'on fait de mieux, rever nous fait pousser des ailes.

on vivra comme on marche sur un fil
insolent, indocile tout la haut sur la canopée
car nous sommes une espèce fragile
qui d'un battement de cil, pourrait atteindre l'éternité,
on vivra comme on marche sur un fil
insolent,indocile, tout la haut sur la canopée
oui nous sommes une espèce fragile, qui d'un battement de cil
pourrait toucher l'éternité....

on vivra comme on marche sur un fil...

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